MESSAGE
Mes amis de Gaïa, je reviens vers vous pour vous parler de votre envie de posséder.
Jusqu’où va-t-elle ?
Je suis réceptif à vos besoins de posséder et je ne pense pas que ce soit un défaut comme vous l’appelez.
Mais jusqu’où pouvez-vous aller ?
La possession vous conduit souvent à des situations scabreuses.
L’envie vous conduit vers la possession ou bien est-ce l’envie de posséder qui vous conduit à la possession ?
L’un comme l’autre, le résultat en est le même.
Pourquoi voulez-vous posséder ?
Dans quel but ?
Pour satisfaire une envie ?
Pour se rapprocher d’un rêve ?
Pour réaliser un projet ?
Mais pourquoi avez-vous besoin de ce rêve ?
Pourquoi avez-vous besoin de réaliser cette envie ou ce projet ?
J’aimerai que vous compreniez que vous avez tellement envie de choses, que vous ne faites plus la différence entre l’utile et le nécessaire.
Et vous courrez sans cesse pour obtenir un résultat qui parfois est décevant ou contrariant.
Courir toujours après quelque chose...
Aussitôt obtenu, vous sautez déjà sur un autre projet pour obtenir encore une nouvelle chose, et ce à tous les niveaux.
Vous passez votre temps à courir après quelque chose ou quelqu’un...
Mais quand vous satisferez-vous de ce que vous avez sans vouloir absolument posséder tout, en tout temps?
Vous ne profitez pas de ce que vous avez que vous êtes déjà sur autre chose.
Vous convoitez tout en tout temps puis après, qu’en faites-vous ?
J’aimerai que vous compreniez que souvent vous êtes les marionnettes des rois du marketing.
On vous glisse dans votre tête que vous avez absolument besoin de suivre le courant de la mode et que vous ne serez pas dans la course, si vous n’avez pas telle ou telle chose, mais c’est tout comme ça, pour tout et dans tous les domaines.
Si bien que les plus grands consommateurs sont les plus pauvres.
Pour les maintenir dans la pauvreté, il faut qu’ils dépensent.
Il faut vous maintenir occupés à consommer sinon vous pourriez vous mettre à réfléchir...
Alors, les seuls angoissés pour le moment, ce sont ceux qui consomment le plus, car vous êtes gagnés par la peur de ne plus avoir quoi que ce soit, en fin de compte, de ne plus avoir à consommer.
Sans cette consommation, vous êtes perdus et vous vous sentez morts ou insignifiants.
Acheter et consommer vous donne l’impression de vivre pleinement et de faire échec à la petite mort...
Puis, il y a l’excuse de dire, j’achète, mais pas pour moi, pour mes enfants, plus tard ils me remercieront.
C’est juste pour vous donner bonne conscience parce que vos enfants seraient élevés dans la même optique que mes préceptes de la non-consommation, ils iraient mieux.
Vous leur donnez des valeurs qui les freineront et les rendront esclaves de la consommation compulsive...
C’est comme ceux qui courent partout soi-disant pour faire des économies...
À la fin, ils ont dépensé plus.
Il y a ceux qui achètent beaucoup sous prétexte que ce n’est pas cher, alors là encore je ris...
C’est juste de la manipulation enfantine pure et simple.
Je vous regarde toutes et tous et je me dis: "Quand deviendront-ils responsables ?"
Quand comprendront-ils que cela ne repose sur rien cette vie ?
Je ris en me disant qu’ils seront prisonniers de tout ce gaspillage, qu’ils créaient eux-mêmes.
Et ensuite, la plupart d’entre eux vont vers la dépression, en se rendant compte qu’ils en ont marre de vivre et de payer les factures à tout bout de champ...
Votre vie se réduit à travailler et payer...
Et bien, je n’aimerai pas être à votre place mes enfants chéris.
Par contre, il y en a qui consomme intelligemment.
Ils achètent uniquement selon leur besoin.
Et quand c'est nécessaire. Et croyez-moi, ils sont heureux d’avoir pu se procurer de petits plaisirs et ça les rend joyeux de pouvoir concrétiser juste un petit projet insignifiant.
Par contre les jours de disette, ces mêmes personnes ne se plaignent pas, car elles n’ont pas peur.
Elles ne sont pas en manque puisque leur mode de fonctionnement n’est pas attaché au pouvoir monétaire.
Eh oui ! Mes amis, le détachement fait partie d’une leçon d’ascension.
Faire don d’abnégation en tout temps envers soi avant de l’appliquer aux autres c’est le juste retour des choses.
Je reconnais que mes channels sont tous très détachés des biens terrestres même s’ils rencontrent des difficultés monétaires.
Ils sont quand même arrivés à sourire plusieurs fois par jour sans raison apparente juste parce qu’ils sont heureux du peu qu’ils ont.
Et là, je me dis: "Regarde ces enfants, mes enfants si sages en proie à la difficulté. Et pourtant ils sourient".
Je suis dans l’émotion la plus totale lorsque je les vois continuer leurs officines bon grès malgré sans jamais se plaindre.
Je vais vous dire: "Ce que vous êtes ici, vous l’êtes de l’autre côté". Alors, méfiance de ne pas arriver les bras chargés et le dos vouté sous le poids de vos particularités, car ça va être lourd de conséquences si jamais vous ne vous débarrassez pas de vos attirances...
oui, l’école de la Terre devient l’hôpital de la Terre.
Je remercie mes channels qui sont toujours en train de travailler pour la lumière.
Nos petits ouvriers, nos artisans, appelez-les comme vous voudrez, mais je serai toujours fière d’eux et je ne me lasserai pas de parler d’eux tellement je leur suis reconnaissant de travailler autant dans un monde de plus en plus hostile à l’ascension.
Je remercie Alaïa qui perpétue mon discours à travers sa rapidité de frappe sur son ordinateur, cela s’appelle de l’écriture simultanée.
Et bravo à Claudio, son époux qui poursuit son travail de géobiologue semaine et week-end sans faille aucune et inlassablement.
Merci à tous les deux, je vous salue et vous dis à tous merci.
C’est bien le Commandant Ashtar Sheran qui vous signe ce message en ce dimanche matin.
Le Commandant Ashtar Sheran
(Il signe)